[En cours de rédaction.
J'ajouterai dès que possible tout ce que j'ai découvert depuis mon dernier article et qui pourra s'avérer utile pour d'autres personnes]

La Vie vient de me jouer un de ces tours dont elle a le secret.
J'ai vécu depuis vendredi dernier un véritable tsunami émotionnel.

C'est un peu long et l'histoire se déroule en plusieurs épisodes entre vendredi et mardi, mais cela devrait vous intéresser.

Comme c'était prévu depuis plusieurs mois, j'ai passé vendredi dernier une IRM de contrôle dans le Centre IRM qui avait découvert une tumeur dans ma prostate en novembre 2022.
(voir mon article : https://www.notre-essenciel.org/blog/tumeur-ou-tu-vie )

Je suis un peu stressé tout de même en m'y rendant le vendredi midi car cette étape doit décider de la fin de mon traitement métabolique.
En effet, sur les conseils de l'association Cancer & Métabolisme, je devais continuer mon traitement pendant 3 mois après la bonne nouvelle de juin.
Ensuite, je me limiterai à une semaine de cure tous les 3 mois et je ferai une IRM de contrôle tous les 6 mois.
Du fait de tous les bénéfices acquis durant cette épreuve quasi-initiatique, j'avais décidé de continuer par la suite le jeûne intermittent et le régime sans lectine, mais sous une forme plus souple.
J'ai perdu 10 kg (que j'avais en trop) depuis le mois de mars et je me sens en pleine forme et rempli d'énergie positive.

Après un examen passé dans une ambiance symlpathique, je demande à rencontrer le radiologue.
"Ah désolé, il est parti en pause déjeuner."
Déçu, je rentre donc chez moi avec le CD des données brutes de l'IRM, mais sans aucun compte-rendu explicatif.
J'ai dû attendre jusqu'au vendredi soir pour recevoir enfin les résultats de l'IRM.

Et là, patatras !!!
Le résultat apparait sur mon écran d'ordinateur et ce n'est PAS DU TOUT celui que j'attendais.
Je viens d'apprendre que le radiologue qui avait réalisé mon IRM de contrôle de la prostate en juin dernier avait donné une mauvaise interprétation, concluant à tord à une disparition complète de la tumeur.

Le compte-rendu que j'ai devant mes yeux ébahis conclut à la persistance de la tumeur qui est passée de 7 mm à 9 mm du 18 novembre 2022 au 29 septembre 2023.

Le Centre IRM où je m'étais rendu en juin dernier a pourtant très bonne réputation et m'avait été fortement recommandé.

C'est un gros choc pour moi, alors que je pensais être en rémission complète depuis la mi-juin !!!

Passée cette lourde vague émotionnelle, je ne me décourage pas pour autant.
Un peu sonné mais encore réactif, j'écris au radiologue qui m'avait annoncé la bonne nouvelle au moins de juin.
Je lui explique que je ne lui reproche pas le diagnostic qu'il a fait, mais que j'aimerais comprendre ce qui a permis de passer à côté de la tumeur, avec toutes les conséquences potentielles pour ma santé et mon avenir.
Je joins les deux compte-rendus IRM réalisés par l'autre Centre en novembre 2022 et en septembre 2023.

J'écris aussi à mon ami pharmacien pour lui commander un mois de traitement à base de gélules de Bleu de Méthylène. Ce très ancien remède a des applications incroyables dans un grand nombre de pathologies, et notemment dans le cas de cancers.
J'avais déjà commandé du Bleu de Méthylène en flacon compte-goutte, mais j'ai vite compris que c'était très compliqué à utiliser.
De toute façon, je n'avais pas eu le temps de tester ce produit avant de recevoir la nouvelle de ma rémission en juin.
C'est désormais l'occasion d'en tester l'efficacité.
Je décide aussi de me remettre à la consommation de dioxyde de chlore (CDS) que j'avais commencé en mars et arrêté début mai lors de mon voyage en Toscane.
Je n'avais plus eu besoin de l'utiliser ensuite.

Je dois maintenant réfléchir à ma stratégie médicale pour les prochains mois.

Je me sens désolé pour l'optimisme qui m'avait fait annoncer, un peu trop rapidement et à autant de personnes, ma rémission au mois de juin.
Aurais-je donné de faux espoirs ?
Peut-être ai-je fait prendre des risques inutiles à certaines personnes ?
Comment communiquer pour rétablir la vérité ?

Dès le lendemain samedi, pendant le trajet pour aller m'occuper de mon père, je décide d'entreprendre un jeûne d'au moins une dizaine de jours avec accompagnement médical et activités physiques.
J'avais aussi ce remède potentiel en réserve.

Je demande aux personnes de l'association Cancer & Métabolisme (qui suivent un traitement métabolique similaire au mien) de me parler de leurs expériences dans ce domaine ?

Je reçois des témoignages contradictoires et parfois mêmes des alertes sur le danger du jeûne.
"Cela va t'affaiblir et diminuer l'efficacité de ton système immunitaire."
"Dès ta réalimentation, les cellules cancéreuses affaiblies seront les premières à se servir et à prendre de l'avance sur toi et ton système immunitaire."
Parmi les témoignages que j'ai reçus ici et ailleurs, il y a autant de personnes qui en ont tiré une expérience positive que l'inverse.
Je suis bien convaincu que nous produisons chacun.e notre propre réalité.

Je prendrai donc ma décision en écoutant ce qui me semblera juste pour moi.

De toute façon, je continue le traitement métabolique que je n'interromperai éventuellement que pendant la durée du jeûne.

Après un week-end maussade de cogitations plus ou moins positives, arrive le lundi matin, puis le lundi après midi.
J'ai eu tout le temps de me renseigner sur les jeûnes longs et de leur efficacité par rapport au cancer.
Coup de chance, les beaux-parents de mon frère ont expérimenté à deux reprises un jeûne long de 15 jours dans une clinique allemande.
Ils sont dythirambiques sur leur expérience.
Malgré leur régime habituel qui ne les a pas préparé à jeûner, ils n'ont pas rencontré de grandes difficultés en dehors de quelques maux de tête le 3ème jour.
Au début, ils évitaient de passer par la petite ville proche lors de leurs promenades pour éviter d'être tentés.
Rapidement, ils ont pris plaisir à aller humer les bonnes odeurs des commerces alimentaires.

Ma décision est prise malgré un budget complètement délirant.
Il se trouve que je viens d'hériter d'une petite somme après le départ de ma maman en février.
C'est certainement ce qu'elle aurait souhaité de mieux pour moi.
Merci ma petite Maman chérie 💚.

Après renseignement pris, les budgets les moins onéreux, correspondant à des chambres modestes sont en fait une illusion et il faudrait attendre jusqu'à l'année prochaine pour en bénéficier.
Si ma décision est prise, avec une bonne touche d'appréhension vis-à-vis de cette expérience, je ne peux pas attendre aussi longtemps.
Malgré le supplément significatif à prévoir, je prends une option pour un séjour de 21 jours dont 15 jours de jeûne. Les journées supplémentaires permettent d'entrer et de sortir du jeûne en toute sécurité.
J'ai jusqu'au jeudi pour valider ou non mon option et verser les 2000€ d'acompte !!!
Cela tombe bien pour les dates du 29 octobre au 18 décembre.
J'avais prévu d'être en Savoie sur ce créneau et la clinique se trouve à 5 heures de route de notre maison savoyarde.

Imaginez vous que je tombe alors en plein paradoxe quantique.

En effet, le lundi après-midi j'ai successivement au téléphone les deux radiologues qui ont produit des résultats contradictoires pour mon IRM de la prostate.

Ils maintiennent tous les deux leurs positions respectives.

Tumeur pour l'un et pas tumeur pour l'autre.
Le radiologue "tumeur" est sympathique et semble jeune.
Il me confirme qu'il maintient sa position, mais il admet aussi qu'une IRM n'est pas 100% fiable et qu'il peut y avoir des artefacts (défauts d'image) ou des erreurs d'interprétation.
D'après lui, le seul moyen de trancher serait de refaire une biopsie de la prostate !!!
Effectivement, par curiosité, j'avais regardé la veille les images des CDs et c'est totalement incompréhensible pour le néophyte que je suis.
Ce radiologue m'a expliqué que chaque radiologue s'habitue peu à peu à sa Machine et finit par interpréter correctement les données capturées.

Le radiologue "pas tumeur", sûr de son interprétation et clairement plus âgé que l'autre, me demande de lui apporter dès le lendemain les CDs du radiologue "tumeur".

On pourrait croire à une mauvaise blague.

Vive la technologie médicale 👍.

Il va me falloir jouer au chat de Schrödinger 😀.
Plutôt le rôle du chat vivant que celui du chat mort.

Le mardi matin, je cours apporter les 2 CDs au radiologue "pas tumeur".

Après une attente ressentie comme interminable dans la salle de réception du Centre IRM,
je reconnais le radiologue qui courre vers son prochain patient.
Je l'interpelle au milieu de sa course.
Il prend rapidement le paquet que je viens de sortir de mon sac.
Je demande à lui parler 5 minutes.
"Impossible !!! J'ai déjà 30 dossiers en attente aujourd'hui".
J'ai tout juste le temps de lui dire que les conséquences sont tout de même lourdes, d'autant que j'ai décidé de partir faire un jeûne long en Allemagne.
"Partez, partez, je vous appelle dès que je trouve le temps d'analyser ces données, même si vous êtes en Allemagne."

J'ai certainement donné l'impression d'être au bout du rouleau.
En effet, en milieu d'après-midi, je reçois un appel du radiologue "pas tumeur" qui a finalement trouvé le temps d'examiner de près et de comparer toutes les données des 3 IRMs de novembre 2022, juin et septembre 2023.

Il est catégorique.

La lésion est tellement petite (5 mm) que cela ne nécessite aucun traitement.
Il me demande les résultats de la biopsie faite en janvier.
Effectivement, je n'avais pas vu cette information.
La biopsie avait elle aussi trouvé une tumeur de 5 mm.

Il me demande qui est mon urologue.

Il s'avère qu'il travaille dans la même clinique que lui.
Il m'apprend que mon dossier n'est jamais passé en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et qu'il n'a donc jamais eu connaissance de mon dossier à la clinique.
C'est pourtant la procédure recommandée avant toute décision impliquant un acte chirurgical.

Cela veut dire que l'urologue qui voulait m'enlever la prostate au mois d'avril n'a jamais consulté quiconque et qu'il a pris sa décision tout seul !!!

Une telle vague d'émotion s'empare alors de moi et à un tel niveau que j'ai même du mal à parler pour le remercier de ces excellentes nouvelles et lui dire correctement au revoir.
J'ai rarement ressenti un tel sentiment de libération qui s'est exprimé par un torrent de larmes.
Je réalise que, très probablement, tout ce stress et toute cette inquiétude depuis des mois n'avaient aucun fondement réel.
Tout est illusion. Maya.
Cela confirme pour moi que nous créons notre propre réalité.
Et en quelques secondes nous pouvons changer d'univers et basculer dans une autre réalité.

J'avais déjà décidé de revenir vers mon ancien urologue que j'avais abandonné pour de stupides raisons pratiques. Il exerçait loin de chez moi alors qu'un centre très réputé en urologie se trouve à côté de chez moi.

Le radiologue "pas tumeur" valide mon choix de revenir vers mon ancien urologue, qu'il connaît d'ailleurs personnellement et qu'il considère comme un excellent médecin.

Le radiologue "pas tumeur" me propose de revenir le voir en janvier prochain pour passer un nouvel IRM.

Si la lésion n'a pas bougé ou a disparu, il n'y aura rien à faire.

Si jamais elle a augmenté, il organisera avec l'urologue une biopsie dirigée par les images de l'IRM.

Le radiologue "pas tumeur" est ancien chef de clinique et ancien expert à la Cour de Cassation.

En gros, plus d'inquiétude à me faire 🙏💚🌟☘️🌈

En conclusion provisoire :

Le jeûne de 15 jours n'est plus d'actualité pour l'instant.
J'arrête le traitement métabolique que je suivais depuis mars.
Je ferai une cure d'une semaine du traitement métabolique tous les 3 mois et une IRM de contôle tous les 6 mois.
Je continue le jeûne intermittent.
Sur les conseils d'une amie, je vais tester d'inverser mes horaires : un repas le matin et un autre en début d'après-midi. Pas de repas le soir.
Je vais conserver le régime sans lectine avec de nombreux assouplissements, afin de limiter les carences possibles et surtout pour pouvoir continuer avec plaisir dans la durée.
Je prévois enfin de rester souple et de m'autoriser des exceptions à chaque occasion d'invitations chez moi ou chez mes proches.
Par ailleurs, afin d'alléger les angoisses de ma famille inquiétée par le traitement peu conventionnel que j'ai suivi depuis le mois de mars, j'avais pris lundi trois rendez-vous médicaux pour les semaines qui viennent :

• un rendez-vous avec mon ancien urologue.
• un rendez-vous avec un cancérologue recommandée à ma sœur pour son ouverture d'esprit.
• un rendez-vous avec une doctoresse suisse qui soigne ses patients atteints de cancer avec le même traitement métabolique du Dr Laurent Schwartz que je suis depuis le mois de mars.
  Je l'avais rencontrée à un Congrès de Naturopathie et de Médecine Intégrative début juin dans le Jura.
  

A suivre...